mercredi 19 février 2014

Allan Savory bouscule nos croyances sur le réchauffement climatique

Écoutez cette conférence de Ted Talk. Vous n'en croirez pas vos oreilles...
Allan Savory propose une solution simple pour combattre la désertification et permettre aux sols de réabsorber le carbone à des taux équivalent à ceux de la période pré révolution-industrielle !

http://www.youtube.com/watch?v=vpTHi7O66pI

Ses recherches ont abouti sur des expériences aux quatre coins du globe. Les résultats positifs sont fracassants.
Une stratégie: recréer le pâturage animal naturel, pour permettre au sol de se régénérer.

Avis aux spécialistes de l'agronomie et de l'agriculture: Qu'en pensez-vous?

Miss Kukkii

mercredi 12 février 2014

Miss Kukkii au Darsham de Mère Meera

Oui Oui! Je me suis inscrite ce matin même, aussitôt que j'ai appris par la bouche d'un ami que Mère Meera venait au Canada. Elle passera au Québec début avril, en s'arrêtant à Saint-Adèle, Montréal et Longueuil.
Voici le lien pour s'inscrire au Darshan. Notez que cet événement est gratuit.
https://www.mothermeerareservations.com/canada/fr/FRExternalReservation.php

Qui est Mère Meera?
Elle dit « Comme l'électricité, la Lumière est partout, mais une personne doit savoir comment l'activer. Je suis venue pour cela. »
Mère Meera n'appartient pas à une tradition particulière, bien qu'il y ait une certaine proximité avec les travaux de Sri Aurobindo et de Mirra Alfassa qu'elle dit avoir rencontrés par l'intermédiaire de leur corps astral, quand elle fut enfant, en visitant leurs Samadhi. Depuis cet évènement, certains la considèrent comme leur véritable héritière.

Je serai donc à Longueuil pour la rencontrer et recevoir sa bénédiction silencieuse. Les Maîtres ne communiquent pas par les mots.
MK x

samedi 8 février 2014

La communication

En écrivant le titre de cette missive, j'ai fait un lapsus... "communion" au lieu de communication. En étant-ce vraiment un ?
La communication nous rapproche de l'autre et de soi. Elle marque un temps d'arrêt dans notre réflexion. Fixe les idées, les matérialise en mots.
Oui, il y a définitivement acte de création dans les mots, par la parole ou l'écrit.
Mais y a-t-il acte de communion?

Je me suis éveillée, ce matin, avec cette pensée: existe-t-il d'autres formes de communication, que nous n'avons pas encore explorées, nous, les humains?
Puis un copain m'a envoyé ces images comiques et éloquentes, alors que je déjeunais. Je les partage avec vous... un petit clin d'oeil ludique à une question qui mérite que l'on s'y attarde.


mardi 4 février 2014

Miss Kukkii rencontre... Dr. William Davis, auteur du livre "Wheat Belly"

Le blé...en manger ou pas?

Entretien avec… William Davis, auteur du livre culte Wheat Belly
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Cardiologue, William Davis s’est penché sur les causes des troubles cardiaques liées à la diète alimentaire. Il s’est fait connaître à travers le monde par son livre "Wheat Belly" qui fait la promotion d’une alimentation sans blé.
Le livre du docteur Davis garde le cap sur deux objectifs : éliminer le blé et réduire considérablement le sucre. En effet, que l’on prenne du blé moulu sur pierre; de fabrication artisanale; avec levain; fait de blé germé; biologique, équitable ou local, il s’agit toujours de ce même blé auquel le cardiologue s’attaque : Celui qui cause des inflammations intestinale, relâche des exorphines dans le système neurologique et augmente le taux de sucre dans le sang.
Résultat? Diabète; pandémie de crises cardiaques, d’intolérances alimentaires et de troubles de comportement… sans compter les problèmes liés à l’obésité. Le doctor Davis prétend qu’aujourd’hui, 50 % de nos calories quotidiennes proviennent du blé, du maïs et du riz.
Procès d’une céréale à l’agenda cachée…
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M.K.. Étant cardiologue de profession, comment en êtes-vous venu à investiguer les effets du blé sur notre santé?

W.D. Le blé est l’un des aliments qui augmentent le plus le taux de sucre dans le sang (indice glycémique élevé). Comme je suis cardiologue, et donc préoccupé par les causes de maladies cardiaques, j’ai entrepris des expériences auprès de mes patients qui, souvent, souffraient d’un taux élevé de sucre dans le sang. Je leur ai demandé de couper complètement le blé de leur diète. Et là… surprise ! J’ai constaté les multiples effets collatéraux de la consommation de blé. Non seulement leur taux de sucre baissait systématiquement, mais ils perdaient des dizaines de kilos, surtout le gras du ventre, et ne souffraient plus d’asthme chronique ou d’arthrite. Les migraines, les dépressions, le manque d’énergie, l’inflammation du système digestif et l ‘irritation de la peau se résorbaient en retirant le blé de l’alimentation ! Je ne m’attendais vraiment pas à cela…

M.K. Et vous avez noté un changement auprès de tous vos patients, peu importe leur prédisposition génétique, leur état de santé globale ou leur type sanguin?

W.D. 100% de mes patients ont vécu un changement positif au niveau de leur santé, sous différents aspects! Je dois cependant ajouter qu’environ 30% de mes patients ne ressentaient aucun bénéfice notable. Mais en creusant sous la surface, les bienfaits étaient aussi présents, étant donné que leur taux de sucre chutant significativement. Les scientifiques commencent à réaliser que ce n’est pas le « mauvais cholestérol » qui cause certaines particules (LDL) à coller aux artères … mais les sucres!

M.K. Est-ce que le blé attaque le système digestif?

W.D. Le blé comporte une protéine, la gliadine, qui augmente la porosité de l’intestin; affaiblissant ainsi la « barrière naturelle » de la parois intestinale. Certaines substances toxiques peuvent pénétrer l’organisme et causer des inflammations; du diabète; et des réactions auto-immunes (allergies diverses). Cette protéine stimule l’appétit en interagissant avec d’autres protéines au niveau du cerveau. En éliminant le blé, on mange en moyenne 400 calories de moins chaque jour!
De plus, la gliadine agit sur le cerveau et aggravent les troubles d’attention, d’hyperactivité et de concentration, ainsi que les sautes d’humeur, la dépression, la bipolarité, et même la schizophrénie. J’ai plusieurs cas de parents qui ont remarqué un comportant beaucoup plus posé et attentif chez leurs enfants, après avoir introduit une diète sans blé.
La gliadine sous sa forme actuelle provient de la manipulation génétique. Le blé moderne, hybridé, est apparut sur les tablettes à l’insu des consommateurs, au milieu des années 80. On commence à constater les effets ravageurs de ces manipulations sur le corps humain.

M.K. Et pourquoi modifier le blé?

W.D. C’est une question économique. Un meilleur rendement de l’acre cultivé; une semence qui accepte et répond bien à une fertilisation abondante de nitrate; qui grandit rapidement.

M.K.. Il n’y a pas de bénéfice pour les consommateurs?

W.D. Pas au niveau de la santé. En plus, on ne teste pas les aliments hybridés pour vérifier s’ils n’ont pas d’effets pervers sur la santé des humains!

M.K. Parlez-moi du kamut et de l’épeautre : les formes primitives du blé. Sont-elles des céréales moins dommageables?

W.D. Oui. Mais elles restent des céréales, c’est-à-dire la graine d’une herbe. Les humains ne sont pas faits pour digérer un tel aliment. Les farines de céréales ont été introduites dans l’alimentation depuis environ 10 000 ans, en désespoir de cause. C’était certainement une nourriture d’urgence, pour éviter la famine. Les anthropologues s’entendent pour dire que dès leur introduction dans l’alimentation, la santé humaine s’est dégradée, en notant, entre autre, des déformations de la mâchoire; des caries dentaires; et des déficiences en fer. Aujourd’hui encore, le blé est directement relié à une « anémie inexpliquée ».

M.K. Prônez-vous le sans-gluten ou le sans-blé?

W.D. Comprenez bien que même si vous n’êtes pas intolérant au gluten, il y a une multitude d’autres protéines nocives dans le blé moderne. Les autres céréales ont aussi un effet négatif sur le taux de sucre sanguin et le système digestif.

M.K. Que pensez-vous des produits commerciaux libellés « sans gluten »?

W.D. Ils sont terribles pour la santé, pour la plupart. Il faut éviter les fécules de céréales et les sucres qui abondent dans ce genre d’aliments.

M.K. Quelle diète suggérez-vous?

W.D. Évitez les céréales (surtout le blé); et les mets préparés; mangez le gras qui provient naturellement des aliments; les fruits, légumes, grains, poissons et viandes. Ce que la nature nous offre.

M.K. Peut-on réduire la consommation de blé et en retirer les bénéfices?

W.D. Cela prend au moins 5 jours de sevrage total avant que le corps se libère des toxines et que l’on se sente bien. Il est donc recommandé d’éviter complètement le blé, si l’on veut profiter des bienfaits d’une telle diète.

Pour information : http://www.wheatbellyblog.com
Article « Entrevue avec le docteur William Davis, pour le quotidien « Huffington Post. Novembre 2013.

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/06/ble-problemes-digestion-sante_n_4225746.html?utm_hp_ref=quebec-art-de-vivre


mercredi 29 janvier 2014

Miss Kukkii rencontre... Maud Séjournant sur Les Quatre Accords Toltèques


Citoyenne française vivant à Santa Fe depuis plus de 25 ans, Maud Séjournant a fait connaître dans les pays de la francophonie le grand sage et chaman Don Miguel Ruiz, auteur du livre Les quatre accords toltèques. Il est pour Maud un grand ami et une source d’inspiration pour ses enseignements et ses ateliers qu’elle offre à travers le monde. Elle lance au Québec, en mai, son deuxième livre, La Spirale initiatique, et revient fin septembre pour une série d’ateliers.

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M.K. Maud Séjournant, parle-nous d’abord de ton parcours initiatique, relaté dans ton premier livre, Le Cercle de vie.

M.S. Pour ce qui touche l’éveil spirituel, on parle souvent d’un événement déclencheur qui ouvre l’esprit vers cette voie. En ce qui me concerne, j’ai cette curiosité depuis ma tendre enfance. Dans les cours de catéchisme, je demandais au professeur : « Mais qu’est-ce qu’il y avait avant la Création? ». Ce qui m’intéressait, c’était cet espace avant la forme, avant le matériel.

M.K. À quel moment as-tu senti que tu touchais, même du bout des doigts, à une réponse satisfaisante?

M.S. Lors de l’expérience de perfection et d’immensité, que j’ai eu dès mon jeune âge. C’est ce qui me semblait de plus vrai. Ce qui méritait que je m’y plonge et l’approfondisse. La quête de la Vérité n’a pas de fin. Je le dis, lorsque j’enseigne la roue de médecine amérindienne. Il n’y a ni départ, ni arrivée; c’est à l’infini. On peut y vouer sa vie entière. Plus on s’en approche, plus on découvre comme c’est vaste et multiple.

M.K. Tu as opté pour la voie de la sagesse toltèque, avec les enseignements de Don Miguel Ruiz. Qu’est-ce qui t’interpellait dans le chamanisme?

M.S. Ce voyage au cœur du chamanisme a débuté par la traversée de l’Atlantique sur un petit voilier. Arrivés dans les Antilles, j’ai décidé de poursuivre ma quête, qui m’a ultimement amené à faire la connaissance d’une personne très inspirante, qui venait de Santa Fe, au Nouveau Mexique. Déjà, dans les Antilles, j’avais des visions, la nuit, que je reproduisais par des dessins : des plaines et des montagnes; un paysage aride. Des années plus tard, lorsque je suis finalement allée dans les tribus amérindiennes du Nouveau Mexique, j’ai reconnu cette terre comme celle de mes visions. J’étais chez moi.

M.K. Une reconnaissance, donc, d’un lieu et d’une sagesse qui ne te quittent plus. Qu’elles sont ces outils, ces guides qui t’ont inspirée?

M.S. La cosmologie de la roue de médecine est basée sur les quatre points cardinaux; les deux directions, c’est-à-dire la terre-mère et le ciel ou le soleil; et, finalement, le septième point, qui relie tous les précédents : l’absolu, qui est partout et nulle part. Cette cosmologie est liée à la nature, les saisons, les âges de la vie, le jour et la nuit. Le chamanisme de la roue de médecine serait la première religion du monde : il est ancré dans l’observation, et non l’interprétation de l’homme, et constitue un outil permettant de nous relier à ce qui nous entoure. Notre intérieur est l’image du centre de cette roue.

M.K. Quel a été le rôle de Don Miguel Ruiz ?

M.S. Nous cheminions en parallèle : je faisais venir des Français dans les réserves de Santa Fe, et comme Miguel était un ami et confrère, je le présentais à mes groupes. Nous avons écrit notre premier livre en même temps. Lorsque j’ai lu le sien, j’ai été extrêmement touchée par la simplicité, l’authenticité et la puissance de son message. C’est un des rares livres qui parlait directement à mon cœur. Je me suis dit : « il faut le publier en France! ». Ce livre, Les Quatre accords toltèques, a connu un vif succès partout dans le monde. Depuis, je l’ai intégré à mon approche personnelle, et j’ai collaboré à plusieurs reprises à des méditations intensives, des enseignements et ateliers avec Don Miguel.

M.K. Les écrits de Don Miguel complémentent ta vision. Parle-moi des quatre accords.

M.S. Ce sont des principes de vie. Derrière cela, il y a l’essence même de la spiritualité : la non-dualité. Tout ce monde qui nous entoure a été créé par l’humain. Derrière, il y a un autre monde : celui de l’esprit, qui parle d’où nous venons et qui nous sommes. Miguel parle de la domestication dont nous devons nous défaire, pour retrouver l’être authentique de départ, comme l’enfant.

M.K. Éliminer les filtres!

M.S. Exactement. Donc, les quatre accords sont : l’impeccabilité de la parole; ne prends rien personnellement; ne fais pas de supposition (et si tu en fais, saches que c’en est une); fais toujours de ton mieux (et non pas selon un « idéal »). Le cinquième… Ne crois rien mais reste ouvert. Questionnez vos croyances. Cela est central à l’approche toltèque. Dans la roue de médecine, la mort, c’est la rigidité, la nécrose qui s’installe!

M.K. Maintenant, passons à la spirale…

M.S. Quand l’on revisite des lieux, que l’on passe dans les mêmes traces, on croit refaire exactement le même chemin, alors qu’il n’en est rien. Comme nous sommes différents, en perpétuel changement, alors la relation que nous avons avec le contexte ou la direction est nécessairement autre. Comme une spirale, le même parcours s’effectue sur un plan différent. Le cercle a un côté statique. La spirale a un mouvement ascendant ou descendant. Dans les sites amérindiens, ont voit souvent des spirales gravées dans la pierre.
Il en est de même entre toi et moi : Toutes les deux, nous sommes différentes, depuis le début de notre conversation. Dans ce mot, il y a d’ailleurs con - avec et versare – changer. Un changement à travers une interaction.

M.K. Pour s’ouvrir au changement et « converser », il faut être soi-même, authentique. La spirale de ton parcours te mène vers la sagesse et la force de la femme, par la découverte de son essence sacrée…

M.S. Cela fait depuis 1997 que je fais des stages avec des femmes. Qu’est-ce que c’est que d’être une femme? Ces rassemblements entre femmes font partie intégrante de la tradition amérindienne. Pour eux, le pouvoir de la femme vient de l’approfondissement de ce qui est différent d’avec l’homme. L’accent n’est pas mis sur la part d’homme dans la femme et celle de la femme dans l’homme; mais bien sur le caractère unique et sacré de chacun des deux sexes. On ne cherche pas à reproduire les comportements du sexe opposé. Dans notre société, on fait souvent croire aux femmes qu’elles doivent obligatoirement s’y prendre comme les hommes sinon elles n’y arriveront pas. Notre société est encore très patriarcale, mais nous sommes, je pense, à l’aube de grands changements.

M.K. La question : « Qu’est-ce qu’être femme? » révèle en soi un profond malaise de notre société…

M.S. Et il n’y a pas une réponse. Mais je vous assure qu’en mettant 40 femmes ensemble, pendant 5 jours, vous permettez une expansion des possibilités ! On se voit en tant que sœurs, et non rivales… Il y a une dynamique d’inclusion.
Et les femmes plus matures, qui ont appris la sagesse par le vécu et l’intégration, pourraient être des mentors pour celles, plus jeunes, qui créeront le monde de demain. Je travaille présentement à un blogue qui activerait ce type de « conversation ».

M.K. Qu’as-tu découvert, toi, en tant que femme, avec ces cercles de sagesse?

M.S. J’ai réalisé que je vivais mes combats comme un homme. Dans le travail, dans mes relations. Et j’ai eu le goût de vivre, dans mon corps, ce pouvoir féminin d’ouverture, de collaboration et de douceur. J’ai compris que la femme était sur Terre pour défendre la vie. Préserver, pour la septième génération, comme disent les Amérindiens.

M.K. Une énergie d’inclusion, autant auprès de la communauté que des éléments de la nature…

M.S. Oui ! Mais attention : je ne veux pas réduire l’importance de l’énergie masculine. Comme dirait une sage amérindienne : « Ce sont les femmes qui tissent la trame du rêve; et les hommes qui servent la communauté en la mettant en place ». L’énergie masculine, très puissante, doit entrer dans la collaboration, et non la domination.

M.K. Et lorsque les femmes et les hommes prendront en main leur pouvoir sacré pour servir et non leur servir, la spirale de la trame du rêve s’élèvera enfin vers l’infini. Maud Séjournant, merci de votre visite !